L'Organisation Mondiale de la santé recommande l'allaitement exclusif au sein de bébé durant les six premiers mois de sa vie. Ce n'est pas facile pour une jeune maman aujourd'hui. Alors, comment prendre le temps d'allaiter ? Quels sont les choses qui peuvent freiner ? Aurez-vous assez de lait ?
Aujourd'hui, la majorité des bébés sont nourris au biberon. Certaines femmes trouvent plus pratique cette méthode. D'autres n'ont tout simplement pas envie d'allaiter. L'allaitement maternel en Europe, constitue une sorte d'exploit si l'on se réfère aux conditions d'environnement habituelles, socio-économiques et familiales en particulier. Pendant des siècles, l'allaitement maternel a été le seul moyen de nourrir les enfants même si parfois des mères ont choisi d'engager les services d'une nourrice. Soudainement, en l'espace d'une génération, on est passé du sein au biberon et depuis un demi-siècle, la fréquence et la durée de l'allaitement maternel ont diminué rapidement.
Les raisons en sont multiples : la sécurité croissante donnée par les laits modernes, la propagande commerciale sur les laits industriels, l'apparente facilité offerte par ces produits, le malheureux terme de "maternisé" donné un temps par la loi aux laits infantiles, la notion mal comprise de libération de la femme comptent parmi les causes les plus importantes. On doit ajouter à cela une certaine méconnaissance des problèmes de l'allaitement de la part des médecins par carence d'enseignement dans les facultés.
Pourtant, il y a un retour en force de l'allaitement depuis quelques années aux Etats-Unis et dans les pays nordiques, dont le mouvement se fait sentir en France. En 1992, la moyenne pour 80 % des naissances était de 45,2 % d'allaitement à la sortie de maternité. C'est dans l'Ouest de l'hexagone qu'on retrouve les chiffres les plus bas, contre 60 % à Paris. 30 % des jeunes mères continuent d'allaiter après 1 mois et seules 5 à 10 % persistent après 2 mois. En Norvège ou en Suède, 98 % des mères allaitent à la sortie de maternité.
Manque de conseils et d'encouragements : La majorité des jeunes mères désirent allaiter mais certaines résistances sont difficiles à vaincre et les échecs sont très fréquents. L'ignorance de beaucoup de jeunes femmes est flagrante. Le manque de conseils et d'encouragements pendant la grossesse est habituel. De plus, dans la plupart des maternités, force est de constater un manque d'enthousiasme patent de la part du personnel de santé. On omet de la renseigner et de parler ouvertement avec la maman. Il est vrai, pour leur décharge, que lorsque les sages-femmes et les auxiliaires en trop petit nombre sont débordées, l'allaitement artificiel s'adapte mieux à la routine de la biberonnerie que l'enseignement de l'allaitement au sein, qui exige patience et disponibilité.
L'insuccès de l'allaitement au sein est surtout dû au manque de conviction, à l'anxiété et aux nombreuses occupations des femmes modernes, toutes choses qui interfèrent avec l'élément psycho-somatique de l'évacuation et du réflexe d'éjection du lait. On aboutit alors au cercle vicieux d'une montée insuffisante de lait, d'un nourrisson furieux qui a faim et d'une mère traumatisée et angoissée qui n'a pas assez de lait. On peut regretter que la trop courte durée du repos post-natal, l'absence de crèches et de pièces de repos sur les lieux du travail, la mauvaise reconnaissance sociale soient d'importants freins au développement de l'allaitement maternel en France. Une préparation éducative bien conduite dès l'école (cours de sciences naturelles, d'éducation sexuelle, etc.), une prise en charge pendant la grossesse (cours psychoprophylactique...), la présence d'une équipe médicale et para-médicale motivée dans les maternités pourraient éviter bien des échecs.
Les vertus :
L'allaitement est l'alimentation idéale du jeune bébé et du nourrisson ! Même les fabricants de lait premier âge le disent sur l'emballage ! C'est pour dire ! Mais quelles sont les vertus réelles de ce geste maternel ? Donner le sein permet-il de lutter contre certaines maladies de l'enfant comme les allergies ou l'obésité ? Allaiter peut-il aussi être bénéfique pour la maman ?
Le meilleur lait pour le petit homme est le lait de sa mère ! Cette certitude connaît depuis quelques années un regain d'actualité. Quelles sont les raisons de cette supériorité du lait maternel ?
Le lait maternel est très différent du lait de vache. Il est exactement adapté aux besoins de bébé.
La ration est équilibrée. Le lait de chaque espèce est adapté à la croissance du petit de cette espèce de telle sorte qu'il n'y ait pas de déchets métaboliques.
Le lait de vache contient trois fois plus de protides que le lait maternel. C'est dire que le nourrisson nourri avec du lait de vache non modifié devra éliminer les deux tiers des protéines qu'il reçoit.
Les avantages de l'allaitement maternel :
Aujourd'hui, la majorité des bébés sont nourris au biberon. Certaines femmes trouvent plus pratique cette méthode. D'autres n'ont tout simplement pas envie d'allaiter. L'allaitement maternel en Europe, constitue une sorte d'exploit si l'on se réfère aux conditions d'environnement habituelles, socio-économiques et familiales en particulier. Pendant des siècles, l'allaitement maternel a été le seul moyen de nourrir les enfants même si parfois des mères ont choisi d'engager les services d'une nourrice. Soudainement, en l'espace d'une génération, on est passé du sein au biberon et depuis un demi-siècle, la fréquence et la durée de l'allaitement maternel ont diminué rapidement.
Les raisons en sont multiples : la sécurité croissante donnée par les laits modernes, la propagande commerciale sur les laits industriels, l'apparente facilité offerte par ces produits, le malheureux terme de "maternisé" donné un temps par la loi aux laits infantiles, la notion mal comprise de libération de la femme comptent parmi les causes les plus importantes. On doit ajouter à cela une certaine méconnaissance des problèmes de l'allaitement de la part des médecins par carence d'enseignement dans les facultés.
Pourtant, il y a un retour en force de l'allaitement depuis quelques années aux Etats-Unis et dans les pays nordiques, dont le mouvement se fait sentir en France. En 1992, la moyenne pour 80 % des naissances était de 45,2 % d'allaitement à la sortie de maternité. C'est dans l'Ouest de l'hexagone qu'on retrouve les chiffres les plus bas, contre 60 % à Paris. 30 % des jeunes mères continuent d'allaiter après 1 mois et seules 5 à 10 % persistent après 2 mois. En Norvège ou en Suède, 98 % des mères allaitent à la sortie de maternité.
Manque de conseils et d'encouragements : La majorité des jeunes mères désirent allaiter mais certaines résistances sont difficiles à vaincre et les échecs sont très fréquents. L'ignorance de beaucoup de jeunes femmes est flagrante. Le manque de conseils et d'encouragements pendant la grossesse est habituel. De plus, dans la plupart des maternités, force est de constater un manque d'enthousiasme patent de la part du personnel de santé. On omet de la renseigner et de parler ouvertement avec la maman. Il est vrai, pour leur décharge, que lorsque les sages-femmes et les auxiliaires en trop petit nombre sont débordées, l'allaitement artificiel s'adapte mieux à la routine de la biberonnerie que l'enseignement de l'allaitement au sein, qui exige patience et disponibilité.
L'insuccès de l'allaitement au sein est surtout dû au manque de conviction, à l'anxiété et aux nombreuses occupations des femmes modernes, toutes choses qui interfèrent avec l'élément psycho-somatique de l'évacuation et du réflexe d'éjection du lait. On aboutit alors au cercle vicieux d'une montée insuffisante de lait, d'un nourrisson furieux qui a faim et d'une mère traumatisée et angoissée qui n'a pas assez de lait. On peut regretter que la trop courte durée du repos post-natal, l'absence de crèches et de pièces de repos sur les lieux du travail, la mauvaise reconnaissance sociale soient d'importants freins au développement de l'allaitement maternel en France. Une préparation éducative bien conduite dès l'école (cours de sciences naturelles, d'éducation sexuelle, etc.), une prise en charge pendant la grossesse (cours psychoprophylactique...), la présence d'une équipe médicale et para-médicale motivée dans les maternités pourraient éviter bien des échecs.
Les vertus :
L'allaitement est l'alimentation idéale du jeune bébé et du nourrisson ! Même les fabricants de lait premier âge le disent sur l'emballage ! C'est pour dire ! Mais quelles sont les vertus réelles de ce geste maternel ? Donner le sein permet-il de lutter contre certaines maladies de l'enfant comme les allergies ou l'obésité ? Allaiter peut-il aussi être bénéfique pour la maman ?
Le meilleur lait pour le petit homme est le lait de sa mère ! Cette certitude connaît depuis quelques années un regain d'actualité. Quelles sont les raisons de cette supériorité du lait maternel ?
Le lait maternel est très différent du lait de vache. Il est exactement adapté aux besoins de bébé.
La ration est équilibrée. Le lait de chaque espèce est adapté à la croissance du petit de cette espèce de telle sorte qu'il n'y ait pas de déchets métaboliques.
Le lait de vache contient trois fois plus de protides que le lait maternel. C'est dire que le nourrisson nourri avec du lait de vache non modifié devra éliminer les deux tiers des protéines qu'il reçoit.
Les avantages de l'allaitement maternel :
Protection contre les infections, hypoallergénique. Le lait maternel présente de nombreux avantages. Sans oublier le lien privilégié que l'allaitement crée entre la mère et l'enfant.
Depuis longtemps, on sait que les enfants nourris au sein sont plus résistants aux infections (gastro-entérites, otites, etc.) que les autres.
La tétée, c'est facile !
L'allaitement est pour certaines mamans une vraie source d'inquiétude. Car, contrairement aux préparations pour biberon, il n'y a pas de mode d'emploi fourni avec les premières tétées !
Protéger bébé pendant l'allaitement :
Protéger bébé pendant l'allaitement :
Si vous avez décidé d'allaiter, n'oubliez pas de prendre quelques précautions ! Tout au long de la grossesse, il faut savoir se protéger des risques et des contaminants, pour protéger bébé. Quels médicaments éviter ? Comment arrêter de fumer ? Où se cachent les microbes ?
Que faut-il manger quand on allaite ?
Que faut-il manger quand on allaite ?
Si lors de la grossesse, l'alimentation doit faire l'objet de toutes les attentions, cela est vrai aussi pendant l'allaitement. Faut-il manger plus de viande ? Devez-vous boire de la bière ? Le point sur les besoins de cette période particulière.
Une femme qui allaite produit environ 800 ml de lait par jour. Cela correspond à un coût énergétique de 500 à 600 kcal dont une bonne partie est prise sur les réserves accumulées lors de la grossesse. L'allaitement favorise ainsi la perte de poids en post-partum car il stimule la combustion des graisses, même si les apports énergétiques sont augmentés.
Une femme qui allaite produit environ 800 ml de lait par jour. Cela correspond à un coût énergétique de 500 à 600 kcal dont une bonne partie est prise sur les réserves accumulées lors de la grossesse. L'allaitement favorise ainsi la perte de poids en post-partum car il stimule la combustion des graisses, même si les apports énergétiques sont augmentés.
En pratique il est conseillé de manger pendant l'allaitement :
Des protéines de bonne qualité ;
Des corps gras variés ;
Un produit laitier à chaque repas ;
Des boissons abondantes : 1,5 à 2 litres par jour minimum ;
Evitez l'alcool et n'abusez pas du café ou du thé qui passent dans le lait ;
Ne pas boire de bière car contrairement aux idées reçues elle ne stimule pas la sécrétion de lait !
Un éthylotest
Des corps gras variés ;
Un produit laitier à chaque repas ;
Des boissons abondantes : 1,5 à 2 litres par jour minimum ;
Evitez l'alcool et n'abusez pas du café ou du thé qui passent dans le lait ;
Ne pas boire de bière car contrairement aux idées reçues elle ne stimule pas la sécrétion de lait !
Un éthylotest
pour mesurer le taux d'alcool du lait maternel : c'est la nouvelle mode aux Etats-Unis, qui arrive en France. Cet outil pourrait ainsi servir en prévention face aux risques pour le bébé : lorsque la mère a un doute, elle a un moyen de savoir si l'alcool consommé est présent dans son lait.
Tester son lait maternel :
Tester son lait maternel :
Cet éthylotest tout droit venu des Etats-Unis se présente sous forme de bandelettes. Il suffit d'y déposer quelques gouttes de lait. Si, au bout de quelques secondes, la bandelette devient rouge, l'allaitement est déconseillé. Ce nouveau test, déjà disponible sur internet, est maintenant vendu dans les pharmacies et les magasins de puériculture.
Alcool et allaitement : quels risques pour bébé ?
Alcool et allaitement : quels risques pour bébé ?
L'alcool pris par la maman est rapidement absorbé et passe très vite dans le lait maternel. Le taux d'alcool dans le lait de la mère est ainsi le même que celui présent dans son sang. Or, cette présence d'alcool est loin d'être anodine, car le bébé est incapable de le métaboliser. Son impact sur l'organisme de l'enfant est dramatique.
Le Professeur Subtil : "l'organisation cérébrale de l'enfant se met en place de 3 mois de grossesse à 24 mois après la naissance. Pendant tout ce temps l'alcool est susceptible de désorganiser ce développement".
Le foie peut être atteint, ses capacités à éliminer l'alcool, jusqu'à 3 mois, étant deux fois plus basses que chez l'adulte. L'alcool peut avoir aussi des conséquences à court terme chez l'enfant : somnolence, état d'agitation... A fortes doses, il peut être responsable de carences.
As-tu allaité bébé ? Oui, Non ? Pourquoi ? Quels sonseils donnerais-tu aux futures mamans ?
Le Professeur Subtil : "l'organisation cérébrale de l'enfant se met en place de 3 mois de grossesse à 24 mois après la naissance. Pendant tout ce temps l'alcool est susceptible de désorganiser ce développement".
Le foie peut être atteint, ses capacités à éliminer l'alcool, jusqu'à 3 mois, étant deux fois plus basses que chez l'adulte. L'alcool peut avoir aussi des conséquences à court terme chez l'enfant : somnolence, état d'agitation... A fortes doses, il peut être responsable de carences.
As-tu allaité bébé ? Oui, Non ? Pourquoi ? Quels sonseils donnerais-tu aux futures mamans ?
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